Récit dune ouverture en Algérie
La caille est un gibier migrateur, présent dans de nombreux pays comme le montre le témoignage que m’a adressé Djamel Talha. Ce dernier m’a envoyé le récit d’une belle journée douverture de la chasse en Algérie, ainsi que quelques photos… Au programme: perdrix Gambra, et bien sûr quelques cailles.
Ce dernier écrit:
« Mon territoire de chasse, se trouve au environ de mon village natal «Aoubellil», qui se situe a 100 Km dOran, la plus grande ville de louest Algérien.
Le territoire est constitué de terrains accidentés, avec quelques plaines. Il est surtout composé de champs de céréales, mais aussi de fèves, pois chiches, ail
Il y a également de vastes étendues de vignes. Ce territoire est assez ouvert, et on n’y trouve que quelques arbres: figuiers, oliviers…
Ici, la chasse à la caille, se pratique après les moissons. Mon père me disait toujours, que c’est un oiseau difficile à tirer, ce que jai encore pu constater durant ma journée d’ouverture.
Selon les témoignages de plusieurs chasseurs et dagriculteurs, leur nombre semble avoir augmenté ces dernières années. Aucune étude précise n’ayant été réalisée ici sur cette espèce, il est toutefois difficile davoir une estimation exacte de la densité des oiseaux. Je pense pour ma part que l’augmentation du nombre de cailles est dû au fait que la chasse a été interdite pendant plus de 10 ans en Algérie, a cause des « événements » dont tout le monde a entendu parler.Cette interdiction a favorisé la prolifération du gibier en général.
Ma journée de chasse s’est déroulée en famille. Elle a commencée tôt le matin. Je me suis rendu sur les terrains en compagnie de mon père, de mon frère Smain, de mon fils Adam qui a 5 ans, ainsi que de deux amis chasseurs.
J’ai mis mon fusil sur l’épaule (il s’agit d’un Robust 222 calibre 16) et emporté une musette garnie de provisions pour la journée. Jy ai également glissé quelques cartouches, dont deux « spécial cailles » fabriquées « maison ».
Le gibier que nous chassons prioritairement la bas est la perdrix «Gambra» (Alectoris barbara), qui se différencie des autres espèces européennes par un collier marron piqueté de blanc. Jaime particulièrement les chasser dans les vignes car cela me permet de voir le spectacle des perdreaux qui courent le long des rangées, l’un derrière l’autre. Nous chassons également les cailles au chien darrêt, ou au « cul levé ».
Au bout de quelques instants de marche, nous sommes arrivés sur un lieu appelé le « doume ». Cest un endroit aride entouré de falaises et de côteaux. La végétation se compose de palmiers nains, et de jujubiers (cédrra en arabe). Partout il y a de hautes herbes, des chardons quaffectionnent tout particulièrement les perdrix. Seul endroit avec un peu de fraîcheur : un creux situé un peu plus bas à la fraîcheur ou lon trouve quelques asperges sauvages.
Il nous faut à présent marcher, de falaises en terre-pleins.
Au bout de quelques minutes, notre petit groupe surprend une grande compagnie de perdrix qui senvolent devant nous. Premiers coups de fusils Après une rapide poursuite, nous avons réussi à tuer six oiseaux
Nous sommes arrivés ensuite dans un champ qui borde une petite parcelle de vigne. Alors que je marchais, je me suis fait surprendre par une première caille. Quel oiseau !!! Jai beau être habitué, son envol suivi de son fameux cri me surprendra toujours. A peine le temps dépauler, cette dernière est déjà hors de portée… Cest néanmoins un bon présage pour la suite, et ces dernières semblent être cette année encore au rendez vous…
Nous avons ensuite repris notre marche sous une chaleur écrasante. Mon Epagneul Breton « Vaillant » court inlassablement devant nous, insensible à la chaleur. Alors que je regarde ailleurs, mon frère Smain se met brusquement à faire de grands signes de la main. A quelques dizaines de mètres devant nous Vaillant sest figé à larrêt. Ce dernier attend, une patte levée, le corps raidi
Je mavance vers le chien, le cur battant. Cest comme si le monde sétait arrêté lespace dun instant… Une caille senvole brusquement. Mon fusil semble monter seul à lépaule, et je tire instinctivement. Fauchée par les plombs, cette dernière tombe quelques mètre plus loin. Mon fils court ramasser loiseau, quil me tend.
Ma première caille de lannée
Pendant que je me laissais distraire par la beauté de ma prise, jentendais les coups de feux des autres
Nous avons fait vers 13h une pause sous lombre dun grand platane pour manger. En raison de la chaleur nous nous sommes mis daccord pour interrompre la partie de chasse, et la reprendre le lendemain.
Malgré quelques oiseaux ratés, ce fut une superbe matinée de chasse. »
Djamel Talha
Existe-t-il encore des traces de la ferme Saint-Charles près d’Aoubellil, celle qui appartenait à Charles DURAND ?
bonjour dalor
oui éffectivement les ruines de la fermes sont toujour la , j’ai pleins de souvenir de chasse dans ce coin la
pourriez vous me contacter par mail
cordialement
Bonjour Djamel,
Je suis heureux de savoir que cette ferme soit encore debout, et peinée d’apprendre qu’elle est en ruine.
C’est la ferme qu’avait établi mon arrière Grand-père et j’y ai des souvenirs de petite enfance…c’est bien loin.
Que devient le village d’Aoubellil ?
La mairie a-t-elle conservé des archives de cette époque ?
Cordialement
salut les archives n’existent pas au niveau de cette commune mais vous pouvez les chercher au niveau de la commune d’AGHLAL( demalherbe)
Salut,c’est une bonne initiative que vous avez faite,je vous souhaite bon courage et bonne continuation de la part d’un qui aime la nature et chasseur tout comme vous
cordialement
bonjour je suis un chasseur algéreinne en ville de djelfa c’est une bonne initiative que vous avez faite bonne courage pour ça merci a vous.trés belle image merci