Chansons traditionnelles
Voici une très jolie chanson populaire, intitulée « La caille ». Comme beaucoup de chansons anciennes, cette dernière à fait l’objet de multiples versions. J’ai consigné ci-dessous deux des versions qui me paraissait les plus abouties.
Ô caille, Ô ma caille, où est ton nid? (bis)
Où est ton nid, la belle, où est ton nid, où est ton nid?
Là bas dans la prairie, près du ruisseau (bis)
Près du ruisseau, la belle, près du ruisseau, près du ruisseau.
Ô caille, Ô ma caille, en quoi est-il? (bis)
En quoi est il, la belle, en quoi est-il, en quoi est-il?
En fines roses blanches, en aubépines (bis)
En aubépines, la belle, en aubépines, en aubépines.
Ô caille, Ô ma caille, quy a-t-il dedans? (bis)
Quy a-t-il dedans, la belle, quy a-t-il dedans, quy a-t-il dedans?
Des ufs comme les autres, mais bien luisants (bis)
Mais bien luisants, la belle, mais bien luisants, mais bien luisants.
Ô caille, Ô ma caille, comment sont ils? (bis)
Comment sont ils, la belle, comment sont ils, comment sont ils?
Blancs comme les nuages qui sont au ciel (bis)
Qui sont au ciel, la belle, qui sont au ciel, qui sont au ciel.
Ô caille, Ô ma caille, qui te nourrit? (bis)
Qui te nourrit, la belle, qui te nourrit, qui te nourrit ?
Trois jeunes demoiselles de mon pays (bis)
De mon pays, la belle, de mon pays, de mon pays.
Autre déclinaison de cette même chanson, avec sensiblement la même trame, mais une versification différente « Dis-moi, m’amour la caille »:
Dis-moi, m’amour la caille, où t’as ton nid ? (bis par le choeur)
Où t’as ton nid, m’amour, où t’as ton nid ?
Là-haut sur la montagne, le long d’un ru, (bis par le choeur)
Le long d’un ru, m’amour, le long d’un ru.
Dis-moi, m’amour la caille, de quoi bâti ? (bis par le choeur)
De quoi bâti , m’amour, de quoi bâti ?
De fleur de marjolaine, de romarin, (bis par le choeur)
De romarin, m’amour, de romarin.
Dis-moi, m’amour la caille, de quoi dedans ? (bis par le choeur)
De quoi dedans , m’amour, de quoi dedans ?
Trois oeufs comme les autres, mais plus jolis, (bis par le choeur)
Mais plus jolis, m’amour, mais plus jolis.
Dis-moi, m’amour la caille, sont-ils éclos ? (bis par le choeur)
Sont-ils éclos , m’amour, sont-ils éclos ?
Ecoute dans les bois leur gazouillis, (bis par le choeur)
Leur gazouillis, m’amour, leur gazouillis.
Voici une autre chanson populaire, dont l’auteur est anonyme, intitulée « Au chant de l’alouette ». Malgré son titre, il y est question de caille. A noter qu’il existe plusieurs variantes du texte. j’ai choisi celle qui me paraissait être la plus ancienne.
Voici sous forme de vidéo une autre variante chantée par Suleyka, une chanteuse canadienne.
On m’envoie au champ s’est pour y cueillir (bis)
Je n’ai point cueilli, j’ai cherché des nids
Au champ de l’alouette
Je veille et je dors
J’écoute l’alouette
Et puis je m’endors
Je n’ai point cueilli, j’ai cherché des nids (bis)
J’ai trouvé la caille assise sur son nid
Au champ de l’alouette
Je veille et je dors
J’écoute l’alouette
Et puis je m’endors
J’ai trouvé la caille assise sur son nid (bis)
J’lui marché sur l’aile et la lui rompit
Au champ de l’alouette
Je veille et je dors
J’écoute l’alouette
Et puis je m’endors
J’lui marché sur l’aile et la lui rompit (bis)
Elle m’a dit : Pucelle retire-toi d’ici
Au champ de l’alouette
Je veille et je dors
J’écoute l’alouette
Et puis je m’endors
Elle m’a dit : Pucelle retire-toi d’ici (bis)
Je n’suis pas pucelle que j’lui répondis
Au champ de l’alouette (ter)
Je veille et je dors
J’écoute l’alouette
Et puis je m’endors
On retrouve la caille jusque dans certains chants scolaires. Le texte de cette chanson montre la dimension symbolique de l’oiseau dans les campagnes. Le chant des cailles scande le travail des paysans à l’époque des moissons, dont elle est en quelque sorte le symbole. Il faut en effet s’imaginer les oiseaux s’envolant par dizaines sous les pas des faucheurs.
Le texte de la chanson semble basé, comme souvent, sur le caractère répétitif du chant de la caille, et les différentes interprétations qui en sont faites dans les tradition populaires.
Dès l’aurore renaissante, dans ses accents joyeux,
la caille vigilante s’étire vers les cieux;
Ecoutez, elle dit:
Sors du lit, sors du lit, sors du lit, sors du lit!
La caille prévoyante appelle vers midi,
Dans la plaine brulante, le faucheur endormi:
Allons vite au travail, au travail, au travail, au travail, au travail!
Quand la brise légère se fait sentir le soir,
la caille messagère semble dire bonsoir,
en chantant elle dit:
Bonne nuit, bonne nuit, bonne nuit, bonne nuit!
chanson anonyme, Extraite du livret « Douze chants scolaires », Par A. Drouin, Editions Alphonse leduc (début 20eme siècle)
Voici un autre chanson populaire, dont le début au moins semble apparenté à une autre chanson traditionnelle bien connue (« au jardin de mon père »): Elle s’intitule « La Caille » (Chant populaire de Provence)
Au jardin de mon père, l’y a un pin (bis)
l’y a un pin, la dé rin, l’y a un pin
Tous les oiseaux qui chantent y font leur nid (bis)
y font leur nid, la dé r, et la perdrix
Hormis la belle caille et la perdrix (bis)
Et la perdrix, la dé ri, et la perdrix
Oh! Caille, oh! Belle caille Ou est ton nid (bis)
Ou est ton nid, la dé-ri, ou est ton nid?
Pas en haute montagne, dedans le pré (bis)
Ou est ton nid, la dé ré, dedans le pré.
Je prends mon arbalète et vais tirer (bis)
Et vais tirer, la dé ré, et vais tirer
J’ai tiré sur la caille je l’ai blessée (bis)
Je l’ai blessée, la dé ré, je l’ai blessée
O caille, pauvre caille, bien mal t’ai fait (bis)
Bien mal t’ai fait, la dé ré, bien mal t’ai fait
Si je pass’dans la ville on m pendra (bis)
On me pendra, la dé ra, on me pendra
Commentaires récents