Artistes contemporains

11 mars 2007 at 6 h 15 min

Voici quelques œuvres réalisées par plusieurs artistes contemporains:

caille des blés, par A Faré

Lithographie en couleur (50x35cm), réalisée en 1987 par l’atelier Faré, d’après un dessin de José Colombé

Marie France Nollet, la caille

Marie France Nollet (1950- ), « la caille », Gouache sur papier, 37x47cm

Ph tatre, etude cailles et portrait setter anglais

Aquarelle représentant une étude de caille des blés et un setter anglais, Philippe Tatre (2008)

"Nos bêtes", par le Docteur Henri de Beauregard

11 mars 2007 at 6 h 05 min

Planche de gravure en couleur extraite de l’ouvrage du Docteur Henri de Beauregard « Nos bêtes », publié en 1897

gibier henri beauregard nos betes

caille beauregard

Détail représentant un mâle caille des blés

Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage

8 mars 2007 at 8 h 02 min

Une page très intéressante sur la caille des blés se trouve sur le site de l’ONCFS. Les principales informations sur l’espèce y sont synthétisées, ainsi qu’une carte des prélèvement en France. Seul regret, les données évoquées datent un petit peu (saison 1998-1999).
Voici en dessous le lien qui vous menera vers cette page:

http://www.oncfs.gouv.fr/events/point_faune/parespece/parespece05.php »>

DVD "Chasse à la caille en Serbie"

7 mars 2007 at 13 h 23 min

Voici un DVD actuellement disponible en kiosque dans la collection « Au coeur de la chasse » (No 5) éditée par Polygram collections.
Ce DVD comprend deux reportages: L’un d’entre eux intitulé « tir du Brocard à l’affût en Sologne », et le second « Chasse à la caille en Serbie ».

au coeur de la chasse, Chasse à la caille en Serbie

Ce second reportage (durée 25 minutes environ) nous entraîne sur les pas d’un groupe de chasseurs d’origine italienne venus chasser les cailles dans la plaine Pannonienne de Voïvodine (Vojvodina) en Serbie, pendant une durée de 3 jours.
Ces derniers sont venus accompagnés de leurs chiens: des Setters Anglais, et quelques Epagneuls Bretons. On est surpris d’entrée par les densités de cailles, absolument fabuleuses. Dès la descente de la voiture, le chant des oiseaux est obsédant… Les arrêts (et les tirs) se succèdent à un rythme effréné. Peut être un peu trop, c’est là le problème… L’annonce du tableau par chasseur achève de mettre mal à l’aise: 35 oiseaux par chasseurs et par jour « en moyenne ». Les capots des 4×4 recouverts d’oiseaux ne dénotent pas du meilleur goût et laissent à désirer en matière d’éthique. J’aurais aimé un peu plus de temps consacré au travail des chiens, et un peu moins aux oiseaux abattus. Même si l’on nous assure que les oiseaux sont bien consommés, et que ce territoire fait l’objet d’une gestion rigoureuse…
Heureusement parmi les cailles qui se lèvent, assez souvent en groupe, beaucoup en réchappent…
On regardera ce DVD surtout pour les beaux arrêts (et ils sont légion!), et parce qu’il nous rappelle que les densités de cailles, encore aujourd’hui présente en Serbie, étaient celles de l’ensemble de l’Europe, jusque dans un passé pas si lointain que cela (les années 40).
Vendu en kiosque au prix de 12.50 Euros.

Feder Caza

7 mars 2007 at 12 h 30 min

La revue cynégétique Espagnole Feder Caza consacre sa couverture à la caille des blés (No 271, juillet 2008).
Plusieurs raisons à cela: l’Espagne est depuis longtemps renommée pour ses populations de cailles (entre 350 000 et 500 000 couples y nichent chaque année). L’espèce est même sédentaire dans certaines provinces situées dans le sud du pays.
Autre raison: la chasse de la caille est extrêmement populaire la-bas (60 pour cent des prélèvements annuels de cailles en Europe sont réalisés en Espagne) .

revue feder caza

Ce n’est d’ailleurs pas un, mais plusieurs articles qui sont consacrés dans la revue à cet oiseau. Quasi inimaginable en France…

Un premier article intitulé « En busca de codornices » (« A la recherche des cailles ») résume les principales façon de chasser l’oiseau (devant soi au fusil, avec un chien d’arrêt, en ligne avec des chiens…) ainsi que les règles de bonne conduite à respecter. L’auteur pronostique une bonne année 2008 (l’ouverture devrait avoir lieu à partir du 15/08). Les pluies du mois de juin devraient retarder les labours d’une quinzaine de jours et favoriser la reproduction des cailles, les chaumes restant plus longtemps sur pieds. Ce dernier rappelle également qu’en matière de pronostics, il faut toujours rester extrêmement prudent concernant les effectifs de cailles, car ces dernières peuvent migrer jusqu’au dernier moment avant l’ouverture.
A noter en toute fin d’article le très intéressant tableau qui récapitule les prélèvements de cailles en Espagne au cours des dernières années, province par province.
Les provinces d’Aragon et de Castille et leon arrivent largement en tête. Entre 322507 et 160 000 oiseaux ont été prélevés selon les années en Aragon. La championne incontestée reste toutefois la province de Castille et Leon, loin devant, avec des tableaux qui se situent entre 858000 et 432950 oiseaux selon les années. A noter que la saison 2005-2006, dernière a avoir été comptabilisée, à également été l’une de des plus mauvaises à ce jour en Espagne (avec tout de même un total pour l’ensemble du pays, sur la saison 2005-2006, de 1056590 oiseaux prélevés!). Fait d’autant plus étrange, car cette même saison 2005-2006 à été exceptionnelle en France…

Un second article est intitulé « Nuevo etapa del proyecto fedenca: Seguimiento de la codorniz en Espana » (« Nouvelle étape du projet Fedenca: le suivi des cailles en Espagne »). Depuis déjà six ans, des chasseurs bénévoles, préalablement formés, ont entrepris de capturer et de baguer des cailles en Espagne. Les captures ont lieu simultanément dans plusieurs régions du pays et doivent être effectuées partout selon un protocole identique et rigoureux, ce qui constitue la principale difficulté. Il a été nécessaire de mener ces opérations à grande échelle, car le taux de récupération des oiseaux, d’une année sur l’autre, est extrêmement faible: entre 3.25 pour cent et 7.94 pour cent. Un travail considérable à été accompli par les chasseurs bénévoles, et à ce jour pas moins de 11000 oiseaux ont déjà été bagués. Des études sont également menées sur des places de chant afin de comptabiliser les effectifs. Ce suivi permet de mesurer le degré de pollution génétique des populations de cailles des blés, en identifiant parmi elles la présence de cailles japonaises, ou d’hybrides. Le but de cette étude est d’accroitre les connaissances, afin de réaliser une meilleure gestion des populations de cailles en Espagne. Ce projet ambitieux devrait être encore reconduit durant les quatre prochaines années.

Cailles en Limagne

6 mars 2007 at 12 h 00 min

La revue « Chasse bécasse Passion », bien connue des chasseurs, consacre un magnifique article à la caille des blés dans le No 62 (septembre/octobre/novembre 2007).

Chasse Bécasse Passion, No 62

Cet article de Pascal Durantel (p.38 à 44) est consacré plus particulièrement à la chasse de la caille dans la région de la Limagne.
La Limagne est une grande plaine de la région d’Auvergne, situé à l’est de Clermont Ferrand, essentiellement dans le département du Puy-de-Dôme. Bernard Blondeau, détenteur de plusieurs titres de champion en tir, parle de sa passion pour la chasse de la caille ainsi que des ruses de ce gibier. Il donne aussi quelques conseils concernant son tir, pas toujours aussi évident que l’on croit… L’article est illustré de très belles photos.

Habitat et répartition de l’espèce

6 mars 2007 at 6 h 59 min

L’aire de répartition de la caille des blés s’étend du nord ouest de l’europe (à l’exception de la scandinavie) jusqu’aux portes de l’asie, en passant par l’Afrique du nord.  Mais on la trouve jusqu’en Inde (cf carte) 

Ccoturni

Selon JC Guyomarc’h, l’effectif total des populations reproductrices en Eurasie (28 pays concernés) est estimée entre 3 750 000 et 7 250 000 mâles chanteurs, qui se trouvent essentiellement en Russie ( 40% du total), au Kazakhstan, en Espagne et en Ukraine (environ 15% chacun).
On peut constater que les populations de caille des blés passent leurs quartiers d’hiver dans l’ouest et le sud africain. Plusieurs sous espèces existent en Afrique, même si une seule (coturnix coturnix coturnix) fréquente notre vieux continent.
La caille des blés vit en milieu ouvert, et se rencontre sur toute l’étendue du territoire français, jusqu’à 2200 mètres d’altitude.
 On la rencontre principalement dans des champs de céréales (surtout les champs de blés et d’orge, mais aussi seigle, sarrasin, avoine, triticale) et certaines prairies (sainfoin, trèfle, luzerne mais aussi ray gras, dactyle, brome, fétuque).
Elle recherche des terrains herbacés qui lui permettent de se cacher, et lui assurent ainsi une protection contre les prédateurs. La caille fréquente des secteurs humides (polders, prés salés, polders), mais évite les zones trop arides, avec un couvert clairsemé. Cette dernière ne craint pas pour autant la chaleur, puisqu’elle hiverne en Afrique.
Même dans une région ou les cailles sont présentes en nombre, un simple chaume de blé ne constitue pas une garantie d’en trouver. Il y a des champs à « cailles », ou on les retrouve d’années en années, et d’autres pourtant en apparence similaires, ou on n’en trouve jamais… En résumé, c’est un peu comme pour les champignons: il y a des « coins » et ça ne s’explique pas…
Les champs les plus favorables sont des champs plats, ou en légère pente, situés sur des fonds de vallée ou sur des plateaux.

 biotope caille

Les cailles sont généralement groupées sur les bordures des chaumes, près des fossés garnis de plantes adventices (il s’agit de plantes sauvages que l’on retrouve dans les champs de céréales ou leur périphérie), à proximité des champs de tournesol, ou de maïs.
Même si elles ne vivent pas dans les champs de maïs culture qui leur est totalement hostile, elles semblent apprécier leur proximité, probablement en raison de leur irrigation.
L’activité des cailles varie selon les moments de la journée, et les conditions climatiques. Ces dernières évitent  autant que possible  les excès d’humidité ou de chaleur et effectuent des allers retours constants entre leurs remise préférées: luzernes, trèfles, sainfoins, sarrasin, vignes mal entretenues, prés, chaumes, bordures de haies, limites de champs et talus herbeux . On les trouve surtout le matin dans les chaumes herbeux ou les prairies à la recherche de nourriture. Lorsqu’il fait trop chaud, ces dernières se mettent à couvert, et attendent que la fraicheur du soir soit revenue pour sortir de nouveau.
Phénomène curieux: les cailles sont fidèles aux mêmes endroits, recoins de champs d’une année sur l’autre, malgré l’alternance de types de cultures (tournesol, maïs, colza par exemple) moins favorables. C’est un peu comme s’il fallait absolument qu’elles reviennent sur les lieux ou elles sont nées pour y reproduire à leur tour…
 Les cailles apprécient les champs composés de petites parcelles, et comportant côte à côte plusieurs variétés de céréales ( mais aussi des jachères, prairies…).
On trouve encore des cailles en assez grande densité dans de nombreux départements en France pendant la période estivale. Il en est autrement dès la fin août, début septembre, période ou la migration a débuté… 

Etude en Lozere sur la caille des blés

5 mars 2007 at 22 h 41 min

La revue le Chasseur de Petit Gibier des mois de janvier/février/mars 2007 (No 34) consacre un très bel article, rédigé par Jean-Claude Pons (pages 18 à 21) au suivi des populations de cailles des blés en Lozere. Cette action se déroule sur trois communes de la région de la margeride. Sont notamment décrites les techniques de recensement et de capture des mâles chanteurs, le suivi pendant les moissons et la chasse…

Le Chasseur de petit gibier, No 34

Cassette VHS "La caille, sa chasse"

5 mars 2007 at 22 h 40 min

Voici une cassette VHS éditée en 1998 par la société Fravidis (France Vidéo Distribution) et intitulée sobrement: « La caille, sa chasse » (durée 59 minutes).

Jaquette video VHS La caille, sa chasse

Les scènes de chasse représentées se déroulent en Espagne, dans la région de Girona, comme le suggérent les plaques minéralogiques des véhicules. La mise en scène est particulièrement sobre: aucun narrateur commentant les actions de chasse. On a tout loisir d’observer durant une heure le travail de trois chiens, parfaitement créancés sur cailles (deux Braques Allemand et un Pointer). Les réalisateurs ont cherché à filmer avant tout des scènes de chasse traditionnelles, sans que cela tourne à la démonstration de dressage. Les arrêts, souvent magnifiques, s’enchaînent dans des territoires ou les cailles abondent…
On regrettera simplement le fait que les scènes soient filmées d’un peu trop loin parfois (peut être pour des raisons de sécurité, ou pour ne pas gêner le travail des chiens), ce qui ne permet pas de voir dans de bonnes conditions le départ des oiseaux. La bande son est également assez répétitive (toujours les trois mêmes thèmes musicaux qui reviennent en boucle!).
Cette cassette VHS ne semble malheureusement pas avoir été rééditée en DVD, et ne peut plus être dénichée qu’au coup par coup, sur certains sites de revente (ebay, 2xmoins cher, priceminister, amazon…).

Les caillères

5 mars 2007 at 21 h 35 min

Dans un ouvrage intitulé « Chasses en Provence », et publié en 1896,
J-B Samat décrit assez précisément un mode de chasse à la caille très original, et aujourd’hui disparu : les caillères. Cette technique
« mixe » en effet plusieurs modes de chasses entre eux : emploi de cages avec appelants, tir au fusil, battues et utilisation de chien d’arrêts.
« Ce gibier se chasse partout au chien d’arrêt, mais nous avons perfectionné ce sport, en établissant des caillères avec appeaux. Ces caillères sont installées autant que possible sur terrains plans ; celles de Montredon, les plus réputées, étaient faites de petits pins tenus fort bas et taillés régulièrement à environ 60 centimètres du sol ; des allées parallèles les sillonnaient, tout comme dans les tirés de l’état à Marly, à Fontainebleau, à Compiègne. Entre les allées étaient placées des bigues verticales où pendaient à demeure des cages contenant chacune une caille. Ces cages sont perfectionnées de telle façon que l’appeau y soit abrité de la pluie et que l’on puisse lui donner à boire et à manger sans dérangement. Elles sont généralement au nombre de 3 à 6, superposées le long d’une planche en bois, fixées au sommet de la bigue par une armature en fer et un boulon à pivot qui lui permet de tourner au vent en présentant le dos des cages.
Dans certaines caillères, les bigues sont placées isolément, dans d’autres elles sont par paires, par trois, même par quatre. A notre avis, il est préférable de les séparer. Les cailles venant se poser sous les cages, il arrivait souvent, lorsqu’il y en avait beaucoup, qu’on en faisait lever une grande quantité au pied des bigues, et il s’en échappait ainsi un certain nombre, quoiqu’on pût les voir remiser facilement.
On entrait autrefois dans la caillère sans chien et on faisait une battue en marchant avec quelque bruit. La présence des chasseurs, les coups de fusil, en levaient une certaine quantité, et lorsqu’un premier déblaiement était fait, on demandait les chiens et l’on reprenait la caillère en détail pour lever celles qu’on avait laissées et retrouver celles que l’on avait manquées.
La battue commençait à huit heures, pouvait durer ainsi jusqu’à midi et demi ; on la reprenait le soir vers quatre ou cinq heures, toujours avec fruit, car les cailles dispersées ou oubliées le matin se donnaient rendez vous au pied des bigues.
Le renouvellement des oiseaux n’était pas bien difficile, on tendait quelques tirasses (filets en forme de poches) au pied des bigues et on prenait ainsi une quantité de cailles ; on tuait les femelles et on gardait les mâles. »