Pétition contre les chasses de printemps au Maroc
Les cailles quittent à partir février l’Afrique Sub-Saharienne, pour entamer leur migration retour vers les pays d’Europe ou elles vont se reproduire au printemps.
Beaucoup de ces oiseaux transitent par le Maroc, passage obligé avant leur traversée vers l’Espagne.
Or, depuis cinq ans environ, les autorités marocaines autorisent la chasse de la caille dès le mois de février sur les zones côtières. Il s’agit plus précisément de la zone de Agadir, Essaouira, Safi, El Jadida. Ces chasses de printemps ont repris sous la pression d’une trentaine de voyagistes de chasse, propriétaire de plus d’un million d’hectares. Des chasses commerciales sont réalisées la bas en dépit de tout bon sens. Les quotas d’une vingtaine d’oiseaux par jour restent théoriques: il n’est pas rare, selon plusieurs sources, que certains touristes chasseurs abattent en réalité jusqu’à une soixantaine de cailles chacun…
A tout cela s’ajoute les chasses réalisées par les populations locales, qui s’avèrent également meurtrières.
Des oiseaux épuisés par leur migration, sont abattus par milliers par de prétendus chasseurs, souvent européens, alors qu’ils sont en chemin vers nos côtes, et surtout avant même qu’ils aient pu se reproduire… On imagine sans peine les conséquences dramatiques que peuvent avoir de telles pratiques, qui menacent directement les effectifs Européens.
-Pour lutter contre ces pratiques il faut tout d’abord sensibiliser les chasseurs européens, clients des voyagistes de chasse Marocains. Il convient d’expliquer que les chasses de printemps sont absolument contraires à l’éthique de la chasse, et qu’elles mettent en danger l’avenir même des populations migratrices.
-Il faut également faire pression sur les autorités Marocaines. Au delà du simple préjudice causé à l’ensemble des chasseurs européens, c’est l’avenir même des cailles des blés migratrices qui est menacé.
Les pollutions génétiques actuellement subies par l’espèce (lâchers cailles japonaises), combinées à ces chasses de printemps, pourraient avoir des effets dramatiques à court et moyen terme.
Les dates d’ouvertures doivent donc être prises de façon responsable, en accord avec l’ensemble des pays ou réside l’espèce.
Je me permet donc d’apporter ma modeste contribution en mettant en ligne une pétition destinée à être envoyée au ministère de l’environnement, mais aussi auprès des autorités Européennes et marocaines.
Rejoignez nous et Signez la pétition… (lien ci-dessous)
http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2012N21939
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